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Dossier Ile Noire

L'ile Noire est vraiment un cas à part dans toute l'œuvre d'Hergé en noir et blanc. Pas seulement parce que cette histoire a connu 3 états différents (après tout l'Or Noir aussi) mais surtout parce que la structure de la version NB est rigoureusement pensée comme les albums couleurs : 124 planches se coulant parfaitement dans le moule des 62 pages couleur : 2 pages pour une, presque sans exception d'un bout à l'autre. Ne cherchez pas un autre exemple : il n'y en a pas*. La coïncidence est tellement stupéfiante qu'on peut s'imaginer qu'Hergé avait déjà en tête la structure de ces futurs albums dès 1937.
Cela m'a d'ailleurs considérablement simplifié la vie pour la gestion de cette page : j'ai mis en haut les deux pages de l'édition NB et en bas les deux versions 1943 et 1965. Pas de programmation complexe pour changer de page en survolant la souris : tout coïncide parfaitement. Du reste, c'est le format adopté par le fameux «Dossier Tintin» d'Etienne Pollet consacré à cet album.
Inutile de dire que la première version couleur garde la préférence des puristes. La deuxième version, sensée contenir moins d'erreurs, parait totalement anachronique. Son seul mérite est d'avoir occupé les Studios à un moment où la production de Hergé se raréfiait... Entre le NB et la couleur se trouveront les commentaires lorsqu'il y a lieu.
Par convention nous dirons : version 1 = NB, version 2 = Couleur 1943 et version 3 = Couleur 1965. Vous trouverez plus bas, en annexe, les pages pré-publiées dans le journal Tintin.

* Même le Lotus Bleu, qui comporte aussi 124 planches, n'est pas aussi «raccord».



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